DON’T PANIC !!!
Si vous êtes nouveau sur le site, je vous suggère de jeter un œil à cette FAQ : vous en sortirez sans nul doute grandi et épanoui.
Sommaire de la FAQ
- Je ne comprends rien, il y a des croix et des ronds partout… c’est un site de morpions ?
- C’est bizarre ta façon d’écrire, j’ai pas vu ça en cours avec mon prof…
- Je suis fan de Jean-Jacques Goldman et Michel Sardou : avez-vous prévu de publier des relevés de ces artistes ?
- J’ai noté une erreur dans un morceau : la dernière croche du 15/8 de la mesure 148 est une crash, et non une splash ! N’avez-vous pas honte ?
- J’aimerais vous dire que je vous aime… euh, que j’aime un relevé en particulier. Je fais comment ?
- J’ai des partitions en stock, comment puis-je les uploader sur le site ?
- Pourquoi toutes ces informations sur chaque morceau ?
- Je veux vous soutenir, c’est où qu’on passe à la caisse ?
- Et sinon, concernant la vie, l’Univers et tout le reste ???
1. Je ne comprends rien, il y a des croix et des ronds partout… c’est un site de morpions ?
Si c’est ce que vous cherchiez, voici un lien qui devrait davantage vous convenir : morpion
Sinon, la musique étant un langage, elle dispose à ce titre d’un corpus de symboles et de règles permettant aux musiciens de communiquer plus facilement entre eux (une bonne bière, ça fonctionne aussi). Une même langue peut comporter des variantes régionales (essayez de comprendre un type qui habite en Haute-Saône depuis 40 ans, vous m’en direz des nouvelles…), il en va de même pour la musique et pour chaque instrument qui dispose de codes qui lui sont propres. La batterie n’échappe pas à cette règle et les mauvaises langues prétendront toujours que nous écrivons des trucs bizarres et inutiles. Peu importe, n’ouvrons pas un débat stérile, nous allons déjà essayer de nous comprendre entre batteurs, ce sera suffisant 😉
Vous ne trouverez sur ce site que des partitions. Effectivement, je n’adhère pas trop aux tablatures pour batterie, que je juge difficiles à suivre en jouant et beaucoup moins pertinentes qu’en guitare (où l’aspect pratique n’est plus à démontrer). Il est donc nécessaire d’avoir des connaissances en solfège rythmique pour étudier ces partitions convenablement. J’en dirai évidemment beaucoup plus à ce sujet dans la section pédagogie au fur et à mesure de sa complétion.
Toutefois, même si vous êtes capable de retranscrire la « Black Page » de Frank Zappa à la volée (« oh, my god !!! »), avoir connaissance des notations que j’utilise vous sera quand même utile. Les voici, donc :
Quelques précisions
- les symboles G (gauche) et D (droit) peuvent apparaître sur certains éléments (grosse claire et caisse claire principalement) afin de vous aiguiller sur un doigté (ou « piedté » ?) particulier. Ces informations sont indispensables pour les métalleux qui s’acharnent sur leur double grosse caisse ou pour les rythmes alambiqués basés sur des moulins ou autres dérivés indécents.
- le symbole « > » sur un élément indique un accent, donc un coup frappé plus fort.
- le symbole « ( ) » sur un élément indique qu’il s’agit d’une ghost note (note suggérée), donc un coup faible très peu perceptible. C’est comme dans Street Fighter II, il y a des coups forts et des coups faibles 😉
- Remarque : s’il y a beaucoup de ghost notes dans un rythme (souvent à la caisse claire), je ne mets pas les parenthèses pour éviter d’alourdir la partition, mais je le précise par un texte ou encore parfois par la notation « p » (pianissimo).
- le symbole « / » sur une note indique que celle-ci doit être doublée (par exemple pour écrire plus vite des roulements de caisse claire). Dans le même ordre d’idée, une note peut être triplée, quadruplée…
- une petite note assortie d’une barre inverse « \ » symbolise un fla (ou ras), c’est à dire un coup très rapproché.
- évidemment, la configuration proposée ne saurait convenir à tous les morceaux : certains batteurs ont 28 toms et 47 cymbales… mais ce n’est pas grave ! Avec ce système, on a suffisamment de marge pour écrire des plans « fonctionnels » et à peu près respectueux. Pour le souci du détail, prenez-le temps d’écouter le batteur en question, de mater ses live, ses interviews… et bidouillez éventuellement votre kit. Bref, amusez-vous et soyez créatif !!! Si une configuration très particulière le nécessite, j’en ferai toutefois allusion dans la présentation du morceau (voir §7).
2. C’est bizarre ta façon d’écrire, j’ai pas vu ça en cours avec mon prof…
Comme vu précédemment, chaque ligne ou interligne d’une portée correspond en batterie à un élément précis. S’il existe déjà plusieurs variantes existantes dans les positions ou symboles adoptés pour un élément donné (voir §1 pour mes notations), il existe également plusieurs écoles dans la façon de « grouper » ces éléments entre eux d’un point de vue rythmique. La preuve en image, ce sera plus simple à comprendre ! Je vais m’appuyer sur 2 rythmes A (simple) et B (plus chargé) écrits de 3 façons différentes. A savoir que j’utilise Guitar Pro 6 pour transcrire mes partitions, et que vous allez comprendre le souci et mes contraintes (je sais, ce n’est pas le top du tout pour la batterie, mais pour bosser avec d’autres zicos c’est très pratique et je m’y suis fait, en attendant de trouver mieux…).
Écriture 1
Chaque élément possède sa propre ligne rythmique indépendante liée à sa position sur la portée : c’est la notation la plus académique qui soit, mais clairement pas la plus lisible quand les rythmes se complexifient et qu’on veut les décrypter rapidement. Effectivement, en raison de l’absence d’articulation directe entre les éléments et des nombreux silences à placer pour que la partition soit « juste » sur le plan théorique, certains rythmes paraitront inutilement complexes à la lecture alors qu’ils sont plutôt simples à jouer. Dans le cas du rythme A, cela ne pose pas trop de problème, mais pour ce qui est du B, on constate que c’est déjà beaucoup moins facile à lire en direct :
D’ailleurs, le rythme B est en partie faux : le logiciel a interverti bas/haut les silences de charleston et de grosse caisse sur le deuxième temps (???). Je ne sais pas comment remédier à ce souci de mise en page, mais je constate que l’écriture batterie en multi-lignes sur GP est lente et laborieuse pour obtenir un truc correct… Par ailleurs, c’est brouillon sur le 3ème temps et je ne vous parle même pas des accents qui se placent n’importe où… Cette écriture permet néanmoins de bien distinguer les ostinatos joués au charleston.
Écriture 2
C’est une écriture largement répandue et dérivée de la première. Elle consiste à grouper rythmiquement par commodité la CC et l’ostinato de charleston (ou ride) tout en conservant une rythmique à part pour la grosse caisse.
On constate ici avec joie et bonheur que c’est beaucoup plus lisible et que Guitar Pro n’en fait pas qu’à sa tête ! Il m’arrive d’utiliser cette écriture présente dans de nombreuses méthodes car c’est un bon compromis, mais j’avoue que vous la rencontrerez finalement assez peu dans mes partitions car je lui préfère tout de même la 3ème en terme d’efficacité.
Pour information, on peut aussi enlever les silences « inutiles » dans ce type d’écriture afin de gagner encore en lisibilité, ce qui donnerait alors :
Écriture 3
Il s’agit d’une écriture davantage utilisée par les anglo-saxons. Elle consiste à grouper tous les éléments rythmiquement (tout du moins le trio GC, CC et HH). C’est celle que j’utilise car je la trouve très adaptée à la lecture en direct (il n’y a pas trop de silences qui « polluent », on repère à l’usage des figures « types »…) et parce que Guitar Pro y est parfaitement adapté (une seule ligne à gérer, c’est beaucoup plus rapide à écrire avec les raccourcis clavier…). L’inconvénient, c’est que l’ostinato de HH est parfois moins visible pour les débutants et que la partition devient vite assez chargée en doubles ou triples croches qui peuvent « impressionner ».
En définitive, chaque écriture a ses avantages et ses inconvénients, l’essentiel étant d’en adopter une liée à son goût, ses habitudes ou encore contraintes logicielles… et surtout de savoir s’adapter aux autres écritures quand c’est nécessaire !
3. Je suis fan de Jean-Jacques Goldman et Michel Sardou : avez-vous prévu de publier des relevés de ces artistes ?
Ben non, parce que la musique et le monde méritent mieux que ça…
Bon, je suis méchant, de très mauvaise foi et totalement subjectif, alors je vais développer un peu.
Premièrement, même si j’aspire à proposer une base de données de partitions de batterie bien fournie, ce site reste un projet personnel : n’y figureront donc que les groupes/artistes que je juge « intéressants » (même si je ne les écoute pas particulièrement, la nuance est importante à souligner). Il y a déjà une liste incalculable de trucs formidables à bosser, alors évitons de nous polluer l’esprit avec le reste…
Deuxièmement, parce que si vous avez besoin d’une partition pour jouer « Le petit bonhomme en mousse », je ne peux absolument rien pour vous. Enfin, la question n’est pas vraiment de savoir si vous en êtes capable ou non, mais surtout POURQUOI ???
Troisièmement, parce que vous trouverez déjà ce type de relevés sur d’autres sites qui s’en sont chargés bien avant moi (grand bien leur fasse, je brûle un cierge chaque jour en louant leur courage et leur abnégation).
Quatrièmement : OH ZUT, ET C’EST MARRE !!!
4. J’ai noté une erreur dans un morceau : la dernière croche du 15/8 de la mesure 148 est une crash, et non une splash ! N’avez-vous pas honte ?
C’est normal, et non je n’ai pas honte. Je m’attache principalement à relever dans les morceaux ce qui m’apparaît en être l’essence primordiale : le tempo, la structure, les schémas rythmiques récurrents et importants, les doigtés bizarres, la vélocité, les métriques (mesures asymétriques et composées), les break caractéristiques… J’estime que le reste relève de l’interprétation et que faire du « à la note près », surtout dans les break, c’est (souvent) inutile (en plus d’être une perte de temps). Par ailleurs, il est parfois difficile de distinguer avec précision ce qu’effectue le batteur et l’élément qu’il utilise sur certains enregistrements.
N’oubliez-pas qu’un relevé est une base pour travailler un morceau : votre inspiration, votre feeling, vos gimmick… feront le reste. Nous avons la chance de pratiquer un instrument où une certaine latitude est permise : profitons-en !!!
En résumé, certains relevés ne sont et ne seront pas parfaitement exhaustifs. Si toutefois vous constatez une réelle erreur grave et passible de disgrâce chez les Dieux de la batterie, merci de m’en informer (voir §5) : je ferai mon possible pour la corriger dans les plus brefs délais.
5. J’aimerais vous dire que je vous aime… euh, que j’aime un relevé en particulier. Je fais comment ?
Vous pouvez pour ce faire poster un commentaire directement en bas de la page correspondant au morceau concerné.
Les commentaires sont destinés à :
- remercier l’auteur du relevé pour son travail fantastique, donc moi (dans un premier temps),
- signaler une erreur dans un relevé ou soumettre toute autre interrogation à son sujet,
- discuter plus en détail du morceau (que ce soit d’un point de vue technique ou général), dans la mesure où le site ne comporte pas (en tout cas pour l’instant) de forum.
Je précise que je gère ce site sur mon temps libre et par passion pour l’instrument. Mon objectif est simplement de partager cette passion avec d’autres personnes en mettant à leur disposition divers outils (partitions, méthode pédagogique…) afin, je l’espère, de gagner du temps là où moi j’ai pu en perdre. Néanmoins derrière l’écran se trouve un être humain affectueux, sensible et commettant parfois (souvent) des erreurs. Tout comme vous, j’ai besoin de dormir, de manger, et j’aime à penser que je ne suis à la disposition de personne… Merci de ne pas l’oublier et de rester courtois et respectueux dans vos commentaires (par contre, j’apprécie l’humour anglais débile, comme vous l’aurez constaté). Tout commentaire hors-sujet ou rageux se verra donc supprimé.
Si vous le désirez, vous pouvez également me contacter directement à :
6. J’ai des partitions en stock, comment puis-je les uploader sur le site ?
C’est impossible. Ça vous la coupe, hein ?
Plus sérieusement, si vous ne pouvez pas uploader directement des relevés effectués par vos soins sur le site (dont je préfère garder le contrôle, york, york…), vous pouvez néanmoins me les soumettre pour parution : c’est avec grand plaisir que j’étudierai toute contribution extérieure permettant d’incrémenter la base de données !
En voici le protocole détaillé.
7. Pourquoi toutes ces informations sur chaque morceau ?
Pour le morceau en particulier :
L’autre vocation de ce site, c’est (comme dit plus haut) de disposer d’une section pédagogique en proposant à terme une méthode d’apprentissage complète rédigée par mes soins. Il m’apparaît donc que si fournir des partitions, c’est bien, les expliquer, c’est encore mieux ! Par ailleurs, je m’attacherai à faire le lien entre la méthode proposée dans la partie Pédagogie et les partitions disponibles. Voilà pourquoi chaque morceau est présenté de façon plus ou moins détaillée.
Dans le cas de morceaux simples, cette présentation est réduite à quelques lignes de présentation et/ou conseils. Pour certains titres (ceux qui sont un peu plus « velus », ou quand un passage s’y prête), un guide plus détaillé expliquant comment bosser le morceau pas à pas, comment décomposer tel ou tel pattern/break, etc… est ajouté pour mieux en comprendre la philosophie.
Pour les autres informations (artiste/batteur/album) :
J’ai toujours trouvé qu’une bête liste de morceaux, il n’y avait rien de plus froid et impersonnel. Par ailleurs, quand je bosse sur un titre, j’aime le mettre en perspective et en observer les contours. C’est pourquoi j’ajoute ces autres informations. Et puis, un peu de culture musicale et batteristique, cela ne peut pas faire de mal, non ?
Je tiens à conserver cet espace pour deux raisons : tout d’abord car je prends plaisir à rédiger ces quelques lignes (et j’apprends plein de trucs en fouillant sur le web au passage), ensuite car c’est ce qui distingue ce site d’autres sites plus « classiques » de partitions, en le rendant je l’espère attrayant.
8. Je veux vous soutenir, c’est où qu’on passe à la caisse ?
Je gère ce site sur mon temps libre et une bonne partie de son contenu est volontairement en accès libre : si le contenu posté (partitions, leçons…) vous est utile, n’hésitez pas à me soutenir concrètement en faisant un don !
Le site pourra ainsi perdurer et évoluer.
Pour ce faire, vous pouvez passer directement par Paypal (paiement CB direct possible) ou par ma page tipeee en cliquant sur l’un des boutons ci-dessous.
Un grand merci par avance !!!
9. Et sinon, concernant la vie, l’Univers et tout le reste ???
La réponse est incontestablement : « 42 »
Allez, à bientôt, et merci pour le poisson 😉