Auteur : T. HiHat
On ne présente plus Bohemian Rhapsody, l’un des morceaux emblématiques de Queen bien connu des amateurs de Wayne’s World ! Queen fait partie de ces groupes cultes (comme Police) dont les cover en live sont plutôt rares, non pas que le jeu des musiciens soit ultra technique, mais en raison de structures ou arrangements et choeurs complexes à reproduire (sans même parler du seul chant de Freddy Mercury). Bohemian Rhapsody n’échappe pas à cette règle : j’ai rarement eu la chance de l’entendre en concert car c’est pour le moins casse-gueule pour un groupe (il y a des choses qu’on évite de saccager).
Ceci dit, à défaut de pouvoir le reprendre en groupe, le morceau est intéressant à bosser chez soi. J’ai cherché à plusieurs reprises une partition de batterie correcte, sans jamais être convaincu par ce que je trouvais. C’est pourquoi j’ai fini par faire ce relevé, dont je ne suis pas mécontent (minute d’auto-flagellation), et dans lequel je me suis principalement attaché à restituer au mieux le fameux pont du morceau (des mesures 32 à 53).
S’il y a une dose d’improvisation indéniable dans ce passage (on sent aussi le bricolage en studio), on peut néanmoins s’approcher d’une écriture théorique à peu près correcte en jouant sur les durées des mesures (utilisation de 6/4, 3/4…) et les variations de tempo, sans tomber pour autant dans un truc imbitable. Je vous laisse juger du résultat, en espérant qu’il puisse aider tous ceux qui se demandent depuis des années comment ce passage est foutu.
C’est la construction de ce pont qui m’a poussé à classer cette partition en niveau « Intermédiaire », le reste du morceau étant par ailleurs tout à fait adapté à des débutants (rythmes standard joués lentement).
Batteur : Roger Taylor
Batteur de Queen, Roger Taylor est moins connu du grand public que la plupart de ces confrères ayant également appartenu à des groupes de rock très célèbres. Peut-être par sa discrétion, dans son jeu comme dans les médias ? Peut-être parce que ce n’était pas une grande gueule ? Qui sait.
Ce qui est certain, néanmoins, c’est que Taylor est un artiste complet dont le talent ne se limite pas à la batterie. Compositeur et producteur reconnu, il a beaucoup contribué au succès du groupe par ses compétences multiples.
Certains diront que le type a eu un peu de bol et est interchangeable : je déteste ce genre de raccourcis. Si son jeu n’est certes pas techniquement impressionnant (à l’image d’un Nick Mason dans Pink Floyd), il fallait certainement un sacré tempérament, du flair, de la patience, de l’ouverture d’esprit… bref, des qualités diverses et en particulier humaines pour exister et porter un tel groupe (aux côtés de stars dont on connait l’orgueil souvent démesuré). Taylor est un homme de l’ombre qui nous rappelle à l’essentiel.
Album : A Night At The Opera
4ème album de Queen sorti en 1975, A Night at the Opera tranche avec les premières productions du groupe : Queen se lâche et explore des territoires jusqu’ici inexplorés. Un album devenu culte par sa créativité débordante… il y a du progressif, du lyrique, c’est parfois volontairement pompeux, voire complètement déjanté et débile, bref c’est… frais et particulier ! Ceux qui aiment les morceaux mainstream du groupe pourraient décrocher, les autres se régaleront devant un tel génie. Précisons que sa conception fut douloureuse et son prix exorbitant pour l’époque, ajoutant le petit plus pour en faire un album légendaire.
Parmi les titres phares de cet opus, on retiendra Death on two legs, Bohemian rhapsody, The prophet’s song ou encore le mielleux You’re my best Friend.
Artiste : Queen
Bon, je m’attaque ici à un monstre du rock, alors autant être clair dès le départ : n’étant pas un grand connaisseur du groupe, je ne m’engagerai pas dans un historique ou des références qui pourraient être malavisées. Je vais juste parler de mon rapport à leur musique. Comme beaucoup, j’ai grandi à l’adolescence en écoutant les classiques du rock (Deep Purple, Led Zeppelin & co), Queen en faisant bien entendu partie. Comme beaucoup, j’ai écouté toute leur discographie et connais par cœur bon nombre de leurs morceaux (mon préféré au passage : Under Pressure). Queen fait donc partie de mon cursus musical, indéniablement. Pour autant, j’ai parfois l’impression de ne pas les connaitre vraiment. Pour une raison que j’ignore, je ne me suis jamais vraiment attaché à cette formation, malgré sa tendance à lorgner du côté de l’opéra rock ou du rock progressif (style que j’affectionne). D’ailleurs, objectivement, tout dans ce groupe est absolument remarquable : Fredie Mercury est un chanteur incroyable, Brian May un guitariste inspiré, les compositions/arrangements sont poussés et variés, leur style est unique et reconnaissable dès les premières notes d’un morceau…
Bref, il y a des choses qui ne s’expliquent pas, mais malgré mon léger manque d’enthousiasme, je terminerai simplement par ces deux mots : merci et respect.
3 commentaires sur “Bohemian Rhapsody”
merci beaucoup pour votre travail merveilleux
Un grand merci cher ami pour cette transcription vraiment pas facile. Je vais tâcher d’en faire bon usage.
Avec plaisir, merci beaucoup pour ce retour et bon courage 😉