Auteur : T. HiHat
Pas grand chose à ajouter sur ce morceau, la partition devrait se suffire à elle-même : il s’agit d’un bon petit ternaire très sympa à jouer en chantant à tue-tête et permettant de s’initier aux joies des breaks en triolets.
En termes d’écriture, j’aurais pu l’écrire en 12/8, mais vu la simplicité du rythme et des breaks, j’ai préféré l’écrire en 4/4 avec des triolets plutôt que de mettre des tonnes de noires pointées.
L’une des particularités du morceau est son pont en 3/4 de type valse (à partir de la mesure M37) qu’il faut interpréter en accélérant progressivement et de façon significative jusqu’au break qui le conclut (M67).
Pour être honnête, si la version originale du morceau a été enregistrée par le batteur Michael Rex Giles (fondateur de King Crimson), j’ai honteusement choisi d’évoquer Ian Paice ci-dessous pour l’interprétation qu’il en a fait sur un album live de Deep Purple : In Concert with The London Symphony Orchestra.
Batteur : Ian Paice
Ian Paice, c’est un peu le Georges Abitbol de la batterie : l’homme le plus classe du monde ! Illustre batteur de Deep Purple, « Paicey » est un batteur anglais gaucher et autodidacte faisant partie du club très sélect des plus grands batteurs de rock de l’Histoire (rien que ça), aux côtés de John Bonham (Led Zeppelin) et Keith Moon (The Who). Dire qu’il a influencé le jeu de toute une génération de batteurs serait un doux euphémisme. Mélangeant habilement jazz et rock’n roll, sa technique est tout simplement exemplaire, en particulier à la caisse claire. Capable d’effectuer des roulements à une seule main (one handed roll), il est féru de solos dantesques comme en témoignent plusieurs enregistrements live de Deep Purple. J’ai pu voir cela à quelques reprises en concert, je peux confirmer que ça calme !!!
Encore un grand Monsieur, dont l’analyse du style à travers les innombrables classiques de Deep Purple s’avère juste indispensable pour tout batteur voulant faire du rock.
Album : The Butterfly Ball and the Grasshopper’s Feast
Paru en 1974, il s’agit du premier album solo de Roger Glover. Sur ce disque, qu’il a entièrement composé et produit, Glover s’entoure d’une pelletée de musiciens célèbres, parmi lesquels Glenn Hughes, David Coverdale ou encore Ronnie James Dio. C’est d’ailleurs ce dernier qui interprète la chanson phare de l’album, Love Is All.
L’album a connu un franc succès et Love Is All a donné lieu à un court-métrage animé avec des animaux chantants dont les quarantenaires se souviennent encore : il fut utilisé dans les années 90 pour la pub de Sironimo (c’est pas glorieux comme référence, mais ça a marqué !).
Artiste : Roger Glover
Principalement connu comme étant le bassiste iconique de Deep Purple, Roger Glover s’est également illustré par sa participation au groupe Rainbow, sa carrière solo (6 albums publiés entre 1974 et 2011) et son rôle de producteur (Status Quo, Rory Gallagher, Nazareth…). Un artiste complet au CV bien rempli ! Pour la petite histoire, on lui doit le titre du célèbre morceau Smoke on the Water.